Trump: «Pas de bouton de redémarrage avec la Russie. Soit on s’entend, soit pas»

© REUTERS / Carlos BarriaDonald Trump
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Le président élu américain Donald Trump a déclaré mercredi lors de sa première conférence de presse depuis plusieurs mois qu'il n’envisageait pas de suivre l'exemple d'Hillary Clinton qui avait tenté de faire «redémarrer» les relations avec la Russie.

« J'espère une amélioration des relations avec la Russie. Mais je ne vais pas proposer un bouton de redémarrage ridicule comme l'avait fait Clinton. Qu'est-ce qu'il y a à redémarrer? Soit on s’entend, soit pas. Les deux scénarios sont possibles », a déclaré M. Trump, dont l'investiture est prévue le 20 janvier.

Et pourtant, l'homme politique ne considère pas que le président sortant, Barack Obama, soit allé « trop loin » en décrétant de nouvelles sanctions contre la Russie suspectée d'avoir organisé des attaques informatiques contre les États-Unis.

« Je ne dis pas qu'Obama est allé trop loin », a-t-il répondu aux journalistes.

Cependant, M. Trump n'a pas exclu qu'un autre pays que la Russie pouvait être derrière les attaques informatiques.

Rappelons que les autorités américaines ont accusé le Kremlin d'être derrière une série de cyberattaques, notamment celles dirigées contre les serveurs du Parti démocrate des États-Unis.

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Le rapport préparé par la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) et dont la version abrégée a été publiée le 6 janvier, affirme que le président russe Vladimir Poutine a donné en personne l'ordre de lancer une campagne visant à influer sur le processus politique aux États-Unis et à discréditer la candidate démocrate Hillary Clinton.

La Russie a notamment été accusée d'avoir piraté les sites du Parti démocrate. Aucune preuve n'a jamais été fournie. Moscou, de son côté, rejette ces accusations. Le 30 décembre, l'administration d'Obama a imposé des sanctions contre neuf établissements russes, dont les services de renseignement, pour avoir été prétendument impliqués dans les cyberattaques visant à influencer les résultats du vote.

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En commentant ces allégations, le président Vladimir Poutine a déclaré que les données divulguées suite aux attaques informatiques ne servaient en rien les intérêts de la Russie et que l'hystérie autour de l'affaire avait pour but de détourner l'opinion publique du contenu des documents. Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a qualifié les allégations contre Moscou de « dénuées de tout fondement ».

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