« C'est faux, c'est absolument faux », a déclaré Julian Assange.
Le but principal de WikiLeaks était de publier des informations gouvernementales, y compris des documents du département d'État. Vu qu'Hillary Clinton était à la tête du département entre 2009 et 2013, il n'est pas étonnant que les publications de l'organisation concernent dans une certaine mesure Mme Clinton elle-même.
Quant au rapport du renseignement américain sur les cyberattaques des « hackers russes », sa publication visait apparemment à justifier l'échec de la candidate démocrate, a estimé M. Assange.
« Leur objectif est évident. Le Parti démocrate avait besoin de quelqu'un sur qui se défausser pour son échec à la présidentielle ».
De même, les auteurs du document tentaient de remettre ainsi en cause la légitimité des résultats de l'élection. M. Assange n'a d'ailleurs pas exclu que les démocrates poursuivent ces tentatives lors du mandat de Donald Trump.
En cela, les conclusions du renseignement américain sur les « opérations secrètes russes pour miner l'élection » se révèlent basées sur des sources telles que des reportages de la télévision russe ou les réseaux sociaux. Pratiquement la moitié du rapport est consacrée à la chaîne de télévision russe RT et à l'agence de presse Sputnik.
Certaines informations appelées à appuyer leurs dires datent d'il y a cinq ans.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».