Son parcours : pendant un certain temps, il s'est contenté de son poste de banquier d'affaire, en 2003, il a voulu changer de carrière, s'est engagé au Parti radical puis à l'UMP. Aujourd'hui, il vient de quitter Les Républicains.
« J'ai rendu ma carte, car les primaires ferment le jeu au bénéfice des professionnels de la politique, et contre les candidats de la société civile », explique-t-il.
Et voilà que lui, un candidat alternatif à la présidentielle, avance sa réponse au danger représenté, selon lui, par la percée du Front national en proposant un gouvernement d'union nationale « afin de bousculer les conservatismes et proposer une nouvelle société » :
« Je me suis dit que face au FN et face au rejet de la bipolarisation avec ce renvoi permanent des responsabilités entre la gauche et la droite, il fallait proposer de nouvelles solutions ».
Pour lui, cette expérience s'ajoute à une histoire personnelle déjà riche : il a été restaurateur, économiste, enseignant à Paris I, responsable financier, élu local, président du Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales, écrivain et conférencier politique.
Olivier Régis recueille le nombre indispensable de parrainages depuis septembre. Le résultat obtenu est le fruit de « dix ans de boulot, des rencontres avec des milliers de maires, de nombreuses conférences dans tous les territoires ».
Dans son livre-programme « Pour un gouvernement d'union nationale », Olivier Régis énumère 21 propositions « qu'aucun politique n'ose faire ». Il défend le droit de vote dès 16 ans, milite pour un service civique obligatoire de deux mois à 18 ans, aspire à la parité intégrale en politique…
Mais voilà, il propose de reporter le fardeau du remboursement de la dette publique sur les contribuables. D'après son idée, chaque citoyen se verra prêter une somme d'argent par sa banque. En moyenne, la dette est de 33 000 euros par Français, précise-t-il et demande :
« Est-ce populaire de transmettre à nos enfants 2 200 milliards de dette ? »
Programme réfléchi, propositions dans le style de « personne n'ose faire », nombre indispensable de parrainages… Ce qui lui manque tout de même, ce sont des élus de premier plan. Mais il espère encore renverser la balance.
La France est engagée actuellement dans une longue période électorale. L'élection présidentielle française de 2017 aura lieu les 23 avril et 7 mai. Les Français se rendront aux urnes pour élire le président du pays pour un mandat de cinq ans.
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