« Je pense que c'est un texte de haine, un appel à la haine, peu importe si il n'y a personne à le revendiquer, je suis contre la publication de ce texte même si il doit être publié avec des commentaires, sauf si on le publie une page texte et une page où on voit des cadavres entassés à Auschwitz ou des gens pendus ou des montagnes de chaussures d'enfants ou des montagnes de lunettes ou des dents arrachées avec l'espoir d'en trouver une en or », indique-t-il.
« Ça serait intéressant de voir la réaction des gens à un texte illustré par le résultat à quoi a mené ce texte », explique l'écrivain.
Il attire également l'attention sur le fait qu'il existe maintenant « d'autres textes plein de haine qui circulent sur le net » qui doivent selon lui être « pourchassés comme on pourchasse des rats qui sortent de nos caves. »
Le grand rabbin de Marseille Reouven Chlit estime pour sa part que c'est à l'État de décider ce qui est nuisible :
« Evidemment que nous souhaiterions que ces choses-là n'existent pas, nous souhaiterions qu'elles ne soient pas éditées. C'est un souhait personnel. Ce n'est pas quelques chose que nous puissions faire, cela ne dépend pas de nous, c'est à l'État de prendre des dispositions », conclut-il.
La récente réédition de Mein Kampf en Allemagne avec 3 500 notes explicatives a constitué un succès de librairie avec 85 000 exemplaires vendus. À la fin du Troisième Reich, le livre avait été distribué à 12,5 millions d'exemplaires dans toute l'Allemagne.
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