Les autorités du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie l'avaient classé comme dangereux en février dernier, six mois après son arrivée en Allemagne où il avait déposé une demande d'asile. Anis Amri partageait son temps entre la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Berlin, où les autorités l'avaient également identifié comme un individu dangereux. Mais l'opinion générale à l'époque était qu'il ne posait pas de menace concrète.
Selon la police, citée par The Wall Street Journal, le Tunisien avait utilisé au moins 14 identités différentes en Allemagne.
Néanmoins, ni ces constatations, ni des rencontres avec des membres présumés de Daech, ni la recherche d'instructions sur la fabrication de bombes par Amri n'ont été prises au sérieux par la police. En février 2016, il a même été placé sur la liste des islamistes radicaux jugés dangereux, après quoi les services de sécurité ont tenu sept réunions pour discuter du cas du Tunisien. Malheureusement, ces réunions n'ont abouti à rien.
Selon la version officielle, Anis Amri, qui avait prêté allégeance à Daech, se trouvait au volant du camion qui a foncé sur la foule dans le marché de Noël à Berlin le 19 décembre 2016, tuant 12 personnes.
Le terroriste a réussi à échapper aux policiers allemands mais a été abattu quelques jours plus tard par leurs collègues italiens près de Milan lors d'un contrôle de routine.
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