Ce projet de résolution qui prévoit des gels d'avoirs et des interdictions d'entrée contre onze responsables syriens et dix établissements et entreprises de ce pays qui seraient liés à l'usage d'armes chimiques et interdit la vente d'hélicoptères à Damas, a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
« Nous avons plus d'une fois déclaré et réaffirmons à nouveau que les rapports du mécanisme conjoint de l'Onu et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), mis en place pour enquêter sur ce genre de situations, ne sont pas concluants et ne peuvent donc justifier l'adoption de sanctions telles que celles proposées par nos collègues français et britanniques », a souligné le diplomate devant les journalistes.
Et de rappeler qu'auparavant, une résolution avait déjà été adoptée qui créait la base pour enquêter plus énergiquement sur l'usage d'armes chimiques par les terroristes.
« De tels incidents se multiplient et sont confirmés par des preuves matérielles que les experts doivent étudier », a poursuivi M. Riabkov, ajoutant qu'en attendant, Londres et Paris s'appliquaient à exploiter la situation pour accentuer la pression sur Damas.
Selon les termes du projet franco-britannique, les membres des Nations unies devraient « empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects » à l'armée ou au gouvernement syrien « d'hélicoptères ou de matériels associés tels que des pièces détachées ».
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »