L'idée de se réunir pour examiner cette question est une initiative du Canada, des Pays-Bas, du Costa-Rica et du Japon, qui ont préparé ce projet de résolution sur la Syrie selon lequel il faut cesser les hostilités à Alep, lever le blocus des villes et ouvrir aux agences humanitaires l'accès aux civiles.
Les résolutions de l'Assemblée générale de l'Onu ne sont pas juridiquement contraignantes, comparativement à celles du Conseil de sécurité de l'Onu.
La Russie demeure sceptique face à ce projet de résolution et son adoption au sein de l'Assemblée générale. Selon l'ambassadeur russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine, la mesure n'est pas efficace car le Conseil de sécurité continue à examiner la question syrienne.
« Nous comprenons que les membres de l'Assemblée générale veulent intervenir, alors nous participerons à cette discussion. Mais il serait peu réaliste d'attendre des changements dramatiques en Syrie suite à l'examen de cette résolution », a déclaré M. Tchourkine.
Auparavant, la Russie et la Chine avaient bloqué un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la situation humanitaire à Alep.
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