M. Obama en est arrivé à deux conclusions. La seule chose qui serait pire que de ne pas utiliser une arme serait de l’utiliser inefficacement. Et, s’il choisit la riposte, il insiste pour maintenir ce qu’on appelle un « principe de dominance en escalade », soit la capacité de s’assurer qu’il pourra mettre fin au conflit à ses conditions.
Qui plus est, selon le New York Times, le potentiel dont disposent les États-Unis ne leur garantit pas que dans ce cas Washington gagnera plus qu’il ne perdra.
Le président sortant a rejeté l’approche qui consisterait à montrer les muscles et procéder à des manœuvres symboliques qui ne feraient qu’effrayer les Russes.
En octobre, les services spéciaux américains ont ouvertement accusé Moscou de tenter d’influencer le cours des élections, reconnaissant néanmoins que les hackers n’étaient pas parvenus à accéder aux systèmes électoraux américains. Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d’attaques de hackers le jour de l’élection.
Le président élu des États-Unis Donald Trump a qualifié d’absurdes ces accusations des leaders occidentaux.
Suite à ces dernières, un représentant de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a confirmé avoir reçu des documents compromettant Hillary Clinton de la part d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti.
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