« Personnellement, me trouvant au centre de Moscou et occupant le poste de directeur d’un des plus importants départements politiques du ministère (russe) des Affaires étrangères, je n’imagine pas comment nous pourrions nous ingérer dans les campagnes électorales, qui plus est dans des pays comme les Etats-Unis et l’Allemagne », a indiqué le responsable.
« C’est de la paranoïa et une tentative de jouer sur l’état d’esprit des électeurs. Une tentative assez absurde qui semble remonter aux vieux temps du maccarthysme (politique de persécution et de délation menée aux États-Unis dans les années 1950 contre des personnalités taxées de sympathies communistes, ndlr). On pourrait penser qu’on a laissé tout ça derrière nous, mais de temps en temps on revient à la case départ. Rien de neuf », a indiqué le diplomate.
Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d’attaques de hackers le jour de l’élection.
Mercredi, la chaîne américaine NBC News, citant deux sources haut placées au sein du renseignement des Etats-Unis, est allée jusqu’à affirmer que le président Vladimir Poutine était personnellement impliqué dans la campagne secrète russe d’ingérence dans l’élection présidentielle américaine.
Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a qualifié d’absurdes ces accusations des leaders occidentaux.
Alors que la Maison Blanche continue d’incriminer les pirates russes et Vladimir Poutine, un représentant de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a affirmé avoir reçu les documents compromettant Hillary Clinton de la part d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti.
« Aucun des fuites ne provenaient de Russie. La source avait un accès légal à l'information. Les documents ont été obtenus par des fuites de l'intérieur, pas par des cyberattaques », a déclaré M. Murray dans une interview au Daily Mail.
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