Obama tente d’influencer le collège électoral US en accusant la Russie

© Sputnik . Evgeny Biyatov / Accéder à la base multimédiaView of the Moscow Kremlin from the Bolshoy Moskvoretsky Bridge. (File)
View of the Moscow Kremlin from the Bolshoy Moskvoretsky Bridge. (File) - Sputnik Afrique
S'abonner
Lors de sa dernière conférence de presse de l’année, Barack Obama a de nouveau attaqué la Russie en l’accusant d’avoir commis des cyberattaques contre les institutions politiques US sans apporter aucune preuve tangible. Selon les observateurs, il s’agit d’une tentative d’influencer le collège électoral. Le chant du cygne du président Obama?

Предварительные итоги голосования на выборах президента США - Sputnik Afrique
Chaîne US: Poutine personnellement impliqué dans les cyberattaques!
Le thème de l’influence russe a dominé l’agenda de la conférence de presse en question. Le chef d’Etat américain a évoqué la Russie à 38 reprises.

Il a notamment porté des accusations contre le Kremlin, accusé d’être été impliqué dans des cyberattaques contre les institutions publiques américaines.

En commentant ce discours d’Obama, le porte-parole du président russe a déclaré que les États-Unis « devraient soit arrêter d’en parler, soit apporter des preuves ». Il a poursuivi en déclarant que « cela commençait à être indécent ».

Le président Obama a mis l’aggravation de la situation en Syrie sur le dos du président syrien Bachar el-Assad et de ses alliés, la Russie et l’Iran. Cependant, il a passé sous silence le fait que c’est Washington qui avait bloqué les accords américano-russes sur le cessez-le-feu.

États-Unis, début des élections - Sputnik Afrique
Ingérences électorales: les accusations visant la Russie «paranoïaques»
M. Obama a tenté de sauver la face en discutant de la situation en Syrie. Selon lui, Washington aidera à former des « forces internationales impartiales d’observateurs à Alep afin de coordonner l’évacuation via des corridors fiables et d’assurer un accès complet à l’aide humanitaire ».

Contrairement aux déclarations de l’administration américaine, alors que la Russie et l’Iran aidaient les forces gouvernementales syriennes à déloger d’Alep les terroristes, qui tuaient des civils et les utilisaient comme bouclier humain, les États-Unis n’ont déployé aucun effort particulier. Excepté d’accuser indûment Moscou d’avoir bombardé les quartiers civils.

Lors de la conférence de presse, le président n’a pas reconnu avoir commis des erreurs dans la politique extérieure américaine, mettant toutes les fautes possibles sur le dos des prétendues manipulations russes.

En octobre, les services spéciaux américains ont ouvertement accusé Moscou de tentatives d’influencer le cours des élections, reconnaissant néanmoins que les hackers n’étaient pas parvenus à accéder aux systèmes électoraux américains. Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d’attaques de hackers le jour de l’élection.

Le président élu des États-Unis Donald Trump a qualifié d’absurdes ces accusations des leaders occidentaux.

Suite à ces dernières, un représentant de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a confirmé avoir reçu des documents compromettant Hillary Clinton de la part d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti. 

Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала