« Comme à l'époque, la victoire dans la bataille de Stalingrad a été le début de la victoire de la Russie dans la guerre, de la même manière la libération d'Alep aujourd'hui rendra le monde différent. Le plan de l'islamisation de la région a échoué, les terroristes n'ont pas réussi à prendre le contrôle de toute la région », affirme-t-il dans un entretien à Sputnik.
Mais comment sera ce nouveau monde ? « Multipolaire », répond M. Nasri, un monde où « les puissances mondiales devraient coopérer l'une avec l'autre ».
« À Alep, nous nous sommes retrouvés confrontés à des terroristes qui recourent à des techniques modernes, y compris en matière de guerre médiatique », poursuit-il. « Pour le moment, nous perdons. Il semble que nous soyons venus sur le champs de bataille équipés d'un tambour et de baguettes ».
Entre-temps, si des journalistes des médias mainstream et leurs collègues du Golfe persique venaient personnellement à Alep, dans les quartiers contrôlés par les djihadistes, ils seraient surpris de voir comment les habitants sont parvenus à y survivre, souligne M. Nasri.
Pourtant, quand les troupes gouvernementales entraient à Alep, les gens ne pouvaient pas se retenir.
« Lorsque l'armée syrienne entrait dans Alep-Est, les habitants étaient en liesse, il semblerait que toute la ville célèbre les retrouvailles. Les rumeurs sur la situation difficile actuelle des habitants est un mensonge délibéré diffusé par des médias américains, qataris et d'autres qui leur sont loyaux », résume l'interlocuteur de Sputnik.