« Je le dis comme une personne qui se trouve sur place et vois tout de ses propres yeux », a-t-il souligné.
Toutefois, outre les médias, certains hommes politiques occidentaux apportent une contribution considérable dans cette campagne de désinformation visant les seules parties qui déploient des efforts réels pour stabiliser la situation en Syrie.
« Nous ne voyons pas les mensonges que sur les écrans des téléviseurs et dans les pages des journaux. Ils sont propagés par des hommes politiques occidentaux, notamment le chef de la diplomatie française qui ne cesse d'accuser l'armée syrienne de violation de la trêve. Tandis que la vérité réside dans le fait que le gouvernement de Bachar el-Assad est la principale partie intéressée par la paix en Syrie. Il déploie tous les efforts dans ce sens, en s'appuyant sur la Russie, qui a organisé à Hmeimim un Centre pour la réconciliation des parties en conflit. Ce sont les terroristes qui sont responsables de permanentes violations de la trêve », a souligné le correspondant.
Preuve de soutien aux terroristes
« Les préoccupations des maîtres occidentaux du terrorisme s'expliquent par le fait qu'en cas de capture ces gens peuvent raconter beaucoup de choses "intéressantes" sur le rôle des États-Unis et de leurs alliés dans le conflit. Et ils ne peuvent pas l'admettre, car alors il sera impossible de nier leur lien avec les terroristes. Ces gens sont actuellement soutenus par l'Occident. C'est en leur nom qu'on enregistre des vidéos qui inondent la Toile », a relaté Pedro García Hernández.
Un nouveau faux
Les vidéos montrant les habitants d'Alep effrayés par les succès de l'armée gouvernementale ne sont qu'un nouveau mensonge.
« J'ai vu de mes propres yeux comment vivent les Syriens dans les quartiers d'Alep contrôlés par l'armée d'Assad. Dans ces quartiers tout a été fait pour assurer aux habitants tout le nécessaire. Tandis que dans les quartiers contrôlés par les terroristes les conditions étaient insupportables. On y privait les gens de nourriture. Des écoles et des hôpitaux ont été transformés en magasins de vente d'armes made in USA », a poursuivi le correspondant.
En évoquant les permanentes tentatives de diaboliser Moscou, Pedro García Hernández a rappelé que la Russie se trouvait en Syrie à la demande de cette dernière. « Quant aux États-Unis, à la France, au Royaume-Uni et à la Turquie, personne ne les y a invités. Ils y cherchent leurs intérêts ».
Pas de missiles sol-air à Palmyre
« J'y ai été avant qu'elle ne retombe entre les mains des terroristes. Il n'y avait pas de systèmes antimissiles. Je l'assure en tant que personne qui a de ses propres yeux suivi la libération de Palmyre par l'armée syrienne. Je n'exclue pas que ces systèmes auraient été livrés aux terroristes. Il convient de rappeler qu'ils ont déjà des roquettes permettant de frapper les cibles volantes. Et les médias occidentaux ne se posent pas de questions sur les origines de ces armes », a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
Fausses larmes sur les tombes des enfants syriens
« J'ai vu une roquette frapper un hôpital au centre de Damas. Une école a été détruite selon le même scénario. Il s'agit de quartiers résidentiels. Qu'en disent les médias occidentaux ? Rien. Et où étaient leurs larmes lorsqu'ils bombardaient l'Irak et la Libye.
Le chaos au Proche-Orient joue la carte des États-Unis et de leurs alliés pour plusieurs raisons, assure-t-il soulignant qu'à leurs yeux c'est un marché d'écoulement de leurs armes et un puit de pétrole.
En commentant le récent véto de Moscou et de Pékin lors du vote de la résolution sur Alep à l'Onu, il a conclu : « Heureusement que ces pays font partie du Conseil de sécurité, dans le cas contraire, la Syrie aurait connu le même sort que la Libye ».
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