« Je crois que si quelqu’un est autorisé (à recourir aux soi-disant « exceptions thérapeutiques »), alors tout le monde doit être autorisé, sinon personne ne doit être autorisé. Si le sportif est malade, il y a également le sport paralympique. Il existe une autre option : on peut refuser de participer afin de se faire soigner puis se remettre en piste et donner la preuve de sa valeur en tant que sportif absolument propre », a-t-elle indiqué.
« Tous ceux qui regardent les sœurs Williams se demandent si ces dames sont malades au point où elles ont besoin de puissants médicaments. Bien sûr que non. Aucune personne saine d’esprit ne peut même imaginer que les sportifs de niveaux si élevés puissent être aussi malades », a souligné Mme Bogoslovskaya.
La déclaration d’Olga Bogoslovskaya fait écho aux résultats d’un sondage réalisé en Europe et aux États-Unis par Ifop pour l’agence d’information Sputnik. Selon ce sondage, la majorité des Européens et des Américains sont convaincus que les sportifs ne doivent pas prendre les médicaments qui leur sont prescrits si ceux-ci font partie de la liste des produits interdits par l’AMA.
66 % des Polonais, 50 % des Italiens et des Allemands et 48 % des Français sont opposés à l'utilisation par les sportifs souffrant de maladies chroniques de médicaments considérés comme dopants. Par ailleurs, 11 % des Polonais, 14 % des Français, 16 % des Italiens, 17 % des Américains, 19 % des Allemands, 19 % des Espagnols et 22 % des Britanniques estiment qu'il faut mettre les sportifs en compétition dans des conditions égales, quelle que soit la maladie qu'un sportif peut avoir.
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