La victoire de Donald Trump dans le Michigan est reconnue. Une décision de justice prise par le tribunal d’État a entériné la première place du candidat républicain, sans procéder au recompte des voix.
Plus précisément, il estime que la candidate écologiste Jill Stein, qui a demandé que les bulletins soient de nouveau calculés, n’a pas le statut juridique légal permettant de le réclamer.
En particulier, le but de l’opération réclamée par Mme Stein n’était pas selon elle de remettre en question la victoire de Donald Trump, mais de vérifier la fiabilité du décompte des voix et la chance de la candidate écologiste de l’emporter.
Le tribunal a estimé que Mme Stein, qui n’a reçu que 1,1 % des suffrages, arrivée quatrième le 8 novembre, n’a aucune chance de l’emporter en cas de recomptage des voix et n’est donc pas une candidate « lésée ».
Dans le même temps, Hillary Clinton, qui a eu 47,3% des suffrages contre 47,6% pour Donald Trump, aurait pu réclamer la procédure de recomptage, surtout, vu que cet État traditionnellement démocrate depuis 1984, était un État clé pour Mme Clinton.
Pour renverser les résultats de la présidentielle, il faudrait que le recomptage dans les trois États de la « Rust belt » (« ceinture de la rouille », nord-est des USA, vers les Grands lacs), le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, aboutisse à la victoire de Hillary Clinton.
Autrement dit, la fin du recomptage dans le Michigan signifie la victoire définitive de Donald Trump.