Récemment, Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain John Kerry s'étaient mis d'accord pour une rencontre à Genève sur la Syrie. Selon le ministre russe des Affaires étrangères, John Kerry lui avait demandé de soutenir un document qui correspondait à la vision de la Russie.
Néanmoins, les États-Unis ont brusquement changé d'avis à ce sujet mardi matin.
« Hier (lundi dernier, ndlr.), nous avons soudain reçu un message indiquant qu'ils ne peuvent malheureusement plus nous rencontrer demain parce qu'ils ont changé d'avis et ont retiré leur document. Et maintenant, ils ont un nouveau document, qui nous ramène au point de départ », a dénoncé M.Lavrov.
Lundi, la Russie a mis son veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu demandant une trêve d'au moins sept jours à Alep. Le document a fait l'objet de nombreuses discussions lors desquelles Moscou avait prévenu d'avance qu'il voterait contre ce texte, qui risquait de donner aux terroristes une possibilité de réorganiser leurs forces.
« Il est triste que les pays occidentaux qui se soucient quotidiennement des droits de l'Homme, et de la situation humanitaire à Alep et en Syrie en général, continuent à soutenir les radicaux et les extrémistes », a-t-il déclaré.
En outre, deux médecins de l'armée russe ont été tués lundi par la chute directe d'un obus sur le service d'accueil de l'hôpital. Un infirmier ainsi que de nombreux civils syriens venus voir les médecins ont été blessés. Selon le ministère russe de la Défense, la responsabilité de cette attaque incombe aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France du fait de leur soutien à l'opposition syrienne.
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