Pour Norbert Hofer, le candidat du Parti autrichien de la liberté (FPÖ) qui brigue la présidence du pays, il n'y a pas de doute : la Crimée est russe et il faut respecter le désir de ses citoyens libres.
« En mars 2014, le référendum en Crimée a démontré à quel pays le peuple avait le sentiment d'appartenir. Il est également primordial d'examiner cette question dans son contexte historique, voilà pourquoi il faut reconnaître la volonté des participants du référendum », a-t-il expliqué dans une interview à l'agence de presse autrichienne APA.
Bien que l'ancien chef des Verts Alexander Van der Bellen ne partage pas entièrement le point de vue de son opposant, M. Hofer, il estime toutefois qu'une « entente politique et des accords sur la Crimée entre Moscou et Kiev » sont nécessaires.
Norbert Hofer a convenu pour sa part que Vienne avait besoin d'être en bons termes tant avec Moscou qu'avec Washington. Selon lui, l'Autriche pourrait devenir un intermédiaire entre les deux puissances mondiales.
« Un sommet entre la Russie et les États-Unis sur le territoire autrichien renforcerait notre rôle en tant qu'État neutre et ramènerait à l'Autriche son ancienne influence », a conclu M. Hofer.
Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions antirusses en 2014.
Selon le président russe Vladimir Poutine, la question de la Crimée est « close une fois pour toutes ».
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