« Les parties russe et ukrainienne conduisent un entretien sans les États-Unis. Il (Washington) n’est même pas au courant de ce qui se passe à Ankara », a déclaré une source dans l’opposition, sous couvert de l’anonymat.
Il ne s’agit pas des premiers contacts de l’opposition syrienne avec la Russie, mais auparavant ce type de négociations n’avait jamais réuni un nombre aussi important de groupes d’opposition.
Selon le journal, bien que pour le moment les pourparlers n’aient pas progressé, le fait-même qu’ils se tiennent témoigne d’un « changement de dynamique dans la politique au Proche-Orient », où tous les acteurs préfèrent mener le dialogue avec la participation de Moscou, en contournant Washington.
Selon lui, il s’agit de pourparlers qui se déroulent directement avec Russie, même si certains participants rejettent le fait de leur tenue, soit refusent de commenter cette question, soit ne précisent pas si les négociations sont directes ou si elles sont conduites par l’intermédiaire de la Turquie.
Depuis le début de la semaine, l’armée gouvernementale syrienne a délogé les terroristes de l’État islamiques de 16 quartiers de la partie nord d’Alep-est, peuplée par 90 000 habitants. Encore 18 000 civiles syriens ont pu quitter les quartiers de la ville sous-contrôle des djihadistes, a affirmé le chef du commandement opérationnel de l'état-major général de la Fédération de Russie Sergueï Roudskoï.