La nouvelle installation recouvre le vieux « sarcophage », qui a été créé en 1986 par les ingénieurs soviétiques, qui ont dû agir dans la précipitation et sans matériaux modernes.
Le dôme est une solution, qui a bénéficié des technologies de l'ingénierie les plus avancées du moment, visant à confiner les matières radioactives et la chape de béton existante. La société NOVARCA, qui a effectué les travaux, garantit l'intégrité et la sécurité de la construction pour 100 ans.
« Cette structure mobile a été construite sur le site à côté du sarcophage existant. Elle fait 162 mètres de long, soit deux grands Boeing 767 en guise d'illustration. Sa hauteur s'élève à 110 mètres. L'arc elle-même se compose de plusieurs couches de différents matériaux uniques », a fait savoir M. Ousov.
Il est prévu qu'à la suite de la mise en service de l'arc en novembre 2017, le sarcophage existant, ainsi que le réacteur endommagé, soient démantelés. La fin des travaux est programmée pour 2023. Le résultat de ce travail devrait être la transformation de la centrale en un système écologiquement sûr, qui permettra de protéger l'environnement contre les radiations.
Ensuite, le dôme sera entièrement transféré sous le contrôle de la partie ukrainienne, qui devra garder la construction en bon état à l'aide de ses propres ressources humaines et financières.
« La Banque est responsable des flux financiers jusqu'à ce moment, mais notre mission se termine à la fin 2017. Après, il est envisagé que l'Ukraine cherche les finances nécessaires et les ressources en ingénierie afin de gérer la construction pour assurer son bon fonctionnement », a déclaré M. Ousov.
Il a également souligné que le New Safe Confinement était un excellent exemple de coopération internationale. Le projet a impliqué des professionnels de 27 nationalités de 40 pays donateurs.
« La Banque a alloué à ce projet plus de 700 millions d'euros. Les autres donateurs très importants sont l'Union européenne, les États-Unis, la France, l'Allemagne — les pays qui ont investi le plus d'argent. Il faut également noter 10 autres principaux donateurs, dont le Royaume-Uni, le Japon, l'Italie, la Russie et le Canada », a conclu le conseiller.