Le ministre syrien de l’Information Ramiz Turjuman a dénoncé la résolution du Parlement Européen contre les médias russes, adoptée le 23 novembre, la qualifiant d’« arbitraire ».
« Cela est arbitraire et constitue une violation flagrante des lois régularisant l’activité des médias. Cette loi poursuit une ligne de répression et une politique visant à réduire au silence toutes les voix libres qui restent dans le monde et tous les médias qui disent la vérité et représentent une plateforme pour l’expression libre des opinions basée sur le principe d’une haute compétence professionnelle », a déclaré le ministre à l’agence Ria-Novosti.
Selon M. Turjuman, cette démarche du parlement européen s’explique par la préoccupation d’une série d’instituts européens face aux succès de l’armée syrienne appuyée par les forces aérospatiales russes dans leur lutte contre le terrorisme.
Le ministre a indiqué que ce n’était pas la première fois que l’UE recourait à une telle politique. Auparavant, l’Europe a suspendu la diffusion de la télévision officielle syrienne et de la chaîne libanaise Al-Manar.
« Dès qu’il sentent la présence de voix qui disent la vérité, ils les bloquent rapidement », a conclu le ministre.
Le document affirme que la Russie promeut une propagande hostile contre l'Union européenne et nomme les principaux médias qui menacent, selon le Parlement européen, l'UE et ses partenaires de l'Europe de l'Est. Il s'agit de l'agence de presse Sputnik, de la chaîne de télévision RT, de la fondation « Le monde russe » et de l'agence fédérale russe « Rossotroudnitchestvo ».