« Une quarantaine d'étudiants ont organisé un sit-in en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l'école d'études politiques », a indiqué à l'AFP Benjamin Duhamel, l'un des organisateurs du « Grand Oral », une réunion politique mise en œuvre par trois associations étudiantes.
Ainsi, selon les organisateurs du rendez-vous « des étudiants de groupuscules d'extrême gauche ont empêché 500 personnes d'assister au débat ».
Dans un entretien à Sputnik, Benoît Duhamel, étudiant en master, organisateur du « Grand Oral », juge déplorable le fait que les soi-disant militants aient refusé de dialoguer.
Selon lui, leur approche est tout à fait contreproductive et a permis au Front National de montrer encore une fois qu'on les bâillonnait.
« Donner la parole à tout le monde. Le Front national est un parti qui fait 30% dans les urnes dont le leader, Marine Le Pen, sera probablement au second tour, en tout cas c'est ce qu'indiquent les sondages », a souligné M. Duhamel.
Alors que Florian Philippot est dans toutes les matinales de France et de Navarre, que le Front National fait des meetings absolument partout, « au nom de quoi Sciences Po sera le seul endroit en France où on ne peut pas débattre avec le Front national? », s'est interrogé l'étudiant.
« Franchement, ça me paraît non seulement absurde mais encore une fois totalement contreproductif: on ne combat pas le Front national en les empêchant de parler, on combat en montrant ce qui ne convient pas, et certainement pas en les bâillonnant », a conclu M. Duhamel.
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