Pour préparer son article, le journaliste Casey Newton a interviewé le fondateur du réseau social Mark Zuckerberg, a regardé les quadricoptères, a obtenu de belles photos puis a écrit un texte excellent sur le vol d’essai fructueux d’un Aquila.
Quatre mois plus tard, le Conseil national de la sécurité des transports (NTBS) a ouvert une enquête sur « l’incident impliquant le drone ». Il s’est avéré que lors du premier vol d’essai le drone de Facebook… s’était écrasé.
Fait curieux, le jour de la mise en ligne de l’article en question dans lequel les portes-paroles de Facebook qualifiaient le vol d’essai de fructueux, le réseau social a présenté les résultats du test dans son blog. Une « défaillance structurelle juste avant l’atterrissage » y a notamment été évoquée. Le journaliste n‘a pas fait attention à cette remarque d’autant plus que les portes-paroles de la société n’ont mentionné aucune défaillance lors de leurs entretiens avec le reporter.
« Nous sommes très content que le premier vol d’essai d’Aquila ait été un succès », disait les portes-paroles.
Le journaliste de Verge se demande pourquoi personne n’a évoqué l’enquête du Conseil national de la sécurité des transports, même si les employés de Facebook reconnaissaient que souvent les premiers tests de vol sont accompagnés de problèmes techniques.