Elle y a vu décoller des chasseurs Soukhoi Su-33 qui avaient pour mission des frappes sur les positions des terroristes en Syrie. La zone où est déployé le groupe naval russe est constamment survolée par des hélicoptères de l'Otan qui surveillent toutes ses manœuvres.
Sur le pont du navire, la journaliste, tout comme ses autres confrères et consoeurs, n'est pas du genre à se tenir coite. Pour vous mettre au parfum de ce qu'elle raconte, voici un bref extrait en français.
On se trouve sur le pont d'où des chasseurs vont décoller pour frapper sur les positions terroristes en Syrie. Le groupe de navires conduit par l'Amiral Kouznetsov est déployé depuis déjà quelques jours dans la zone est de la Méditerranée.
Le porte-avions est escorté par le croiseur porteur de missiles Pierre le Grand, deux navires de lutte anti-sous-marine, des frégates et des bateaux de maintenance. Les capacités de combat de ce groupe naval sont très impressionnantes tant pour des experts militaires que pour les partenaires occidentaux de la Russie.
Le porte-avions embarque 52 aéronefs, notamment des chasseurs Su-33, MiG-29 et des hélicoptères d'attaque Ka-52.
Cette fois, les positions terroristes en Syrie ont été également frappées avec des missiles de croisière Kalibr lancés depuis la frégate Amiral Grigorovitch qui fait partie du groupe.
Les missiles Kalibr volant à une altitude d'environ 150 m sont pratiquement invulnérables. À l'approche de la cible, le missile descend à une vingtaine de mètres au-dessus du sol et frappe la cible à une vitesse de 3 500 km/h.
C'est la première fois qu'on les tire depuis des rampes embarquées à bord d'un navire déployé en Méditerranée.
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