« Les échantillons recueillis par les officiers russes du Centre scientifique de défense radiologique, chimique et biologique confirment le recours par les extrémistes à la substance toxique chlore », a déclaré M. Konachenkov.
Et d’expliquer que des terroristes occupant des quartiers d’Alep employaient de plus en plus souvent du clore aussi bien contre les militaires que contre les civils. Toutefois, aucune personnalité politique française ou britannique qui manifeste sa préoccupation au sujet d’Alep ne veut remarquer l’avènement de ces crimes. « Pour être plus précis, ils préfèrent voir les coupables uniquement dans les autorités syriennes ».
Cet incident est la troisième attaque chimique lancée par des extrémistes à Alep en deux semaines, la précédente datant du 3 novembre. Alors, des projectiles contenant des gaz toxiques s’étaient abattus dans le sud-ouest de la ville. En outre, le 30 octobre, les extrémistes avaient eu recours à des armes chimiques près de l’Académie militaire d’Assad, faisant un mort et une quarantaine de blessés.
« Nous appelons l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à dépêcher le plus vite possible à Alep des représentants de la mission et ce pour effectuer un travail commun avec les experts du ministère russe de la Défense. Or, parmi ces représentants nous espérons voir avant tout des experts spécialisés dans le travail avec des substances toxiques et non des donneurs de leçons politisés », a pointé M. Konachenkov.
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