Une longue liste de motifs d'arrestation inclut « l'incitation à la violence », « la destruction de biens publics et privés » ou le fait de « perturber la circulation des véhicules » en érigeant des barrages sur les routes.
Ce chiffre constitue une très nette augmentation des arrestations dans le cadre de l'état d'urgence comparé au dernier communiqué officiel établissant le nombre de personnes interpellées depuis le 9 octobre à environ 2 500.
Ces arrestations ont eu lieu dans la région oromo (centre et ouest) et amhara (nord), en proie à un mouvement de contestation antigouvernementale sans précédent depuis 25 ans et dont la répression a déjà fait plusieurs centaines de morts, selon les organisations de défense des droits de l'homme. Des arrestations ont également eu lieu dans la capitale Addis Abeba, indique l'AFP.
Le 31 octobre, le ministre éthiopien de la Défense Siraj Fegessa avait annoncé la libération de quelque 2 000 personnes arrêtées pour avoir participé à des manifestations antigouvernementales, après s'être vu prodiguer « éducation et conseils ».
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »