Il a aussi souhaité connaître la position du président élu américain sur l'accord international sur le climat conclu à Paris, que Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles, a promis de « torpiller » pendant la campagne, qualifiant le réchauffement climatique de « fable ».
Interrogé sur France 2 à l'issue des cérémonies commémorant l'armistice du 11 novembre 1918 à l'Arc de triomphe, le chef de l'Etat français a indiqué qu'il devait avoir dans la journée un entretien téléphonique avec le vainqueur de la présidentielle américaine.
« Mon devoir, c'est de faire que nous ayons les relations les meilleures avec les Etats-unis, mais sur la base de la franchise et de la clarté », a-t-il dit.
Il a évoqué plus particulièrement la lutte contre le terrorisme, la sécurité de l'Europe, la situation en Ukraine, en Syrie et en Irak mais aussi les accords sur le climat et sur le nucléaire iranien, tous sujets sur lesquels Donald Trump s'est nettement démarqué de la politique menée par l'administration de Barack Obama.
« La campagne n'est pas toujours pour un candidat l'occasion d'être rapidement compris. Donc, dans les conversations, et je ne manquerai pas d'en avoir rapidement, avec le président élu américain Donald Trump, j'aurais à clarifier, à faire clarifier des positions (…) nous devons nous parler », a encore dit François Hollande.
Plus tôt, dans son discours glacial, prononcé à l'Élysée, le numéro un français a félicité formellement le nouveau président américain, « comme il est naturel entre deux chefs d'État démocratiques ». Il n'a pas d'ailleurs manqué l'occasion de souligner que l'élection du républicain « ouvre une période d'incertitude ». Mais pas de panique, M. Hollande entend l'« aborder avec lucidité et clarté ».