Dans une interview accordée à Sputnik, Ghada Jabbour, responsable du Département de lutte contre le trafic et l'exploitation à l'ONG libanaise KAFA, fait état de la présence d'un grand nombre de réseaux criminels opérant à la frontière entre le Liban et la Syrie.
Si les forces de l'ordre parviennent à démanteler une maison close, ses employés sont arrêtés pour prostitution, alors que les organisateurs s'évadent, déplore l'interlocutrice de l'agence. Pour leur part, les victimes des enlèvements ne sont pas toujours capables de prouver qu'elles ont été forcées à travailler comme prostituées, indique Mme Jabbour.
« Je crois qu'elles ne doivent pas être poursuivies en justice et que le gouvernement doit aider ces gens à obtenir l'accès aux logements, à la médecine gratuite, au travail et à l'éducation pour qu'ils aient quelque chose par quoi commencer », souligne la militante.
Au total, plus de 1,5 millions Syriens se sont installés sur le territoire du Liban, qui compte lui-même 4,5 millions d'habitants, depuis le début du conflit armé dans leur pays natal en 2011.
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