Selon Mme Zakharova, une autre force essaye de faire ses preuves à Alep. Il s'agit du soi-disant « gouvernement intérimaire », qui est étroitement lié à la Coalition nationale de la révolution syrienne.
« Toutes ces autorités autoproclamées sont loin de représenter les habitants des quartiers est d'Alep, que les extrémistes retiennent en fait en otage. Pire, en prenant les ordres de leurs sponsors, ces dirigeants, qui affirment parler au nom des civils, jouent le jeu des terroristes et des groupes armés illégaux les plus radicaux, ce qui conduit à la poursuite du bain de sang et à la souffrance humaine », a déclaré la diplomate.
Selon elle, la position obstructionniste de ces prétendus conseils a conduit à la suppression de l'opération humanitaire de l'Onu visant à acheminer de l'aide vers les quartiers est d'Alep fin août 2016. Ces conseils ont également fait échec à la récente évacuation médicale de l'est de la ville.