Aux États-Unis, la situation est semblable : la moustache d'Hitler est là aussi, mais presque la moitié des Américains le veulent président. Dans le même temps, des médias comme The Economist s'expriment plus subtilement à ce sujet :
Our vote goes to Hillary Clinton not simply because she is not Trump, but on her own merits https://t.co/JceKA0Sbna
— The Economist (@TheEconomist) 6 ноября 2016 г.
Dans un entretien avec le journaliste australien John Pilger, le roi des révélations et ennemi public n° 1 des démocrates Julian Assange s'est exprimé au sujet de la campagne de Clinton et sur les chances minimes de Trump. Assange précise « les banques, les renseignements, les fabricants d'armes, les puissances financières étrangères, ils sont tous réunis derrière Hillary Clinton ».
Pour une fois, CNN et Assange parlent quasiment de la même chose, en indiquant bien que le « vote-Clinton » c'est ce que les marchés mondiaux veulent :
A "Comey bounce?" @ChristineRomans says global markets are up… Investors preferring a Clinton win, and expecting it https://t.co/PRZhArx5M5
— Brian Stelter (@brianstelter) 7 ноября 2016 г.
De son côté, The New York Times, pour bien montrer « ceux qui vont voter pour Trump » a présenté un schéma assez curieux de la société américaine qui serait constituée des « blancs avec diplôme », « blanc sans diplôme », « noirs » et « Hispaniques » :
Donald Trump's big bet on less educated whites https://t.co/GXSjSIMDzs pic.twitter.com/phIAodQPY7
— The New York Times (@nytimes) 7 ноября 2016 г.
Donald Trump aurait uniquement le soutien des « blancs sans diplôme », d'après The NYT, alors qu'Hillary Clinton aurait tout le reste et en plus le vote en or de Beyoncé. La reine du R'N'B a prononcé un émouvant discours de soutien après son concert, en tenant par la main l'ex first lady. Elle a souhaité que son pays soit gouverné par une femme, pour donner l'exemple à toutes les petites filles qui pensent que « le possible a des limites ». Et bien, tout est possible, même commencer la guerre dans un pays tiers comme l'Irak ou la Libye et se réjouir de la mort de leurs dirigeants, ou encore signer un contrat de vente d'armement jamais vu dans le monde, d'une valeur de 80 milliards de dollars. Tout est possible.
Pour Donald Trump, le message le plus médiatisé des célébrités serait celui de Robert De Niro qui voudrait « lui en coller une ». Pas très glorieux. Mais tout est possible encore une fois.
En France, pour ne pas aller trop loin il suffit de faire le tour des articles qui sont sortis trois derniers jours, les titres parlent pour eux : « Trump, Brexit, FN… Le grand "malaise blanc" », « Maison-Blanche : sprint final pour la candidate Hillary Clinton », « Donald Trump, le candidat qui fait peur », « Ces quatre chiffres qui présagent d'une victoire de Clinton », « L'élection de Trump serait un drame », etc.
En revenant vers les États-Unis, il est intéressant de noter que deux grands médias comme the New York Times et the Los Angeles Times donnent à la dernière ligne droite des sondages différents, East Coast estime que 84 % prêts à voter Hillary et 16 % à voter Trump :
Alors que West Coast et The Los Angeles Times donnent absolument un autre chiffre, 42 % pour Clinton et 48 % pour Trump.
7,5 millions d'Américains vivent à l'étranger et quasiment tous vont aller voter le 8 novembre. Quel le meilleur gagne. En attendant, ce sont toujours les socialistes danois qui ont trouvé la meilleure façon subtile d'appeler les citoyens américains vivant en Danemark à voter :