« Au cours des consultations préliminaires il y a quelques mois, un certain nombre de pays ont exprimé leurs opinions en coulisses, mais ils ne l'ont pas prononcé au cours des réunions. Il s'est avéré que je suis le seul à m'être levé lors de la réunion pour dire que nous devrions procéder à un examen de cette politique et entamer un processus graduel de levée des sanctions antirusses », a fait savoir M. Kasoulídis.
Il a ajouté que Chypre n'osait pas se prononcer toute seule et s'abstenait d'exercer son droit de veto sur les décisions de l'Union européenne, car le pays avait peur de la pression de Bruxelles.
« Personne ne fait pression sur nous maintenant. Mais si nous prenons des mesures concrètes et pratiques contre la majorité (de l'UE, ndlr), la pression et les sanctions tomberont sur nos têtes comme des briques », a déploré le ministre.
Il a également noté que les contre-sanctions russes avaient un impact négatif sur l'économie chypriote et, en particulier, sur l'agriculture. Il sera difficile pour les producteurs européens de revenir sur le marché russe, car des concurrents d'autres pays prennent leur place rapidement, a conclu M. Kasoulídis.
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