« Les produits canadiens, les principaux types de produits agricoles seront moins chers que les produits européens. Ce sont les produits canadiens qui seront importés en Europe, et non vice versa (…). Et cette ouverture du marché européen pour le Canada pourrait être particulièrement dangereuse pour l'agriculture », a indiqué Mirosław Maliszewski dans une interview à Sputnik.
Pour entrer en application provisoire et partielle, l'accord doit être d'abord ratifié par le Parlement européen et celui du Canada. Puis, pour devenir définitif, il devra être approuvé par l'ensemble des parlements nationaux et régionaux de l'UE. Cependant, après la signature du CETA, plusieurs ONG, y compris des organisations polonaises, comptent faire avorter sa ratification éventuelle au Parlement européen.
« Cet accord est dangereux non seulement pour les agriculteurs et pour l'économie, mais à notre avis, il est également dangereux pour les consommateurs, car il ouvre largement la porte non seulement pour les produits génétiquement modifiés, mais également pour la production faite par des méthodes industrielles. Après la signature de cet accord, nous craignons pour la santé et la sécurité des consommateurs », a conclu Mirosław Maliszewski.
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