Le parti Pirate, qui a été fondé en 2012, a déclaré qu'il pourrait chercher à former une coalition avec les centristes et le parti de gauche.
Le fondateur du parti, la députée Birgitta Jonsdottir, a déjà déclaré qu'elle était « très satisfaite » du résultat.
« Nos prévisions internes étaient de 10 à 15%, donc on a reçu le maximum de nos estimations. Nous savions que nous n'aurions jamais 30 % », a déclaré Mme Jonsdottir à Reuters.
Le premier ministre islandais Sigurdur Johannsson a pour sa part annoncé sa démission après l'annonce des résultats des législatives qui n'ont pas dessiné de majorité, malgré la poussée du parti contestataire des Pirates face à la droite gouvernementale.
Les pirates prônent notamment plus de transparence et de responsabilité politiques, la gratuité des soins, la fermeture des niches fiscales et une meilleure protection des données personnelles des citoyens.
Leurs opposants, quant à eux, affirment que leur absence d'expérience politique pourrait effrayer les investisseurs et déstabiliser la reprise économique de l'Islande.
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