Or, nombreux sont ceux, surtout parmi les socialistes, qui désignent l'ex-président français Nicolas Sarkozy comme responsable de la situation qui s'est créée. Certes, il a bien supprimé 12 469 postes de policiers et gendarmes pendant son quinquennat. Or, comme le rappelle Jean-Didier Berthault, conseiller de la candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet, c'est un peu dur de dire que Nicolas Sarkozy est responsable de la situation actuelle.
« C'est quand même le bilan du président de la République (actuel, ndlr) et du ministre de l'Intérieur. Ils sont au pouvoir depuis quatre ans et demi aujourd'hui. Faire porter la responsabilité sur l'équipe antérieure ce n'est pas très honnête », a-t-il souligné dans un commentaire à Sputnik.
En évoquant les causes du problème, il a pointé un manque de respect pour la fonction.
Et de pointer que l'un des facteurs majeurs de la démotivation était le relâchement par la justice des personnes qui ont été appréhendées.
« Il n'y a pas donc qu'une réponse policière, il y a aussi une réponse judiciaire dans cette crise», a-t-il conclu.
Afin d'apaiser la grogne, Bernard Cazeneuve a annoncé une série de mesures, dont l'abandon partiel des gardes statiques, le réexamen des conditions de légitime défense, de nouvelles armes et un équipement renforcé. Or, comme l'assurent les policiers eux-mêmes, ces mesures ne règleront guère le problème.
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