Selon le diplomate, la délégation russe continue à analyser le rapport, mais « on peut déjà dire que ses conclusions ne sont pas étayées par des preuves en nombre suffisant, notamment matérielles, et sont pleines de contradictions.».
M. Tchourkine a indiqué que les conclusions du rapport n'étaient pas définitives et ne pouvaient pas être considérées comme des accusations ayant des conséquences juridiques. Dans le même temps, le diplomate russe a appelé Damas à ouvrir « une large enquête nationale » concernant l'utilisation des armes chimiques en vertu de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.
Le rapport a été publié le 22 octobre. Dans ce rapport l'Onu et l'OIAC ont reconnu Damas responsable du recours à des gaz toxiques dans la province d'Idlib le 16 mars 2015.
En août dernier, le Mécanisme d'enquête conjoint de l'Onu et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait accusé les forces gouvernementales seraient coupables de deux attaques, alors que le groupe terroriste État islamique (Daech) n'a commis qu'une seule attaque chimique.
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