Le chef du gouvernement de la région métropolitaine de Bruxelles Rudi Vervoort ne peut donner son consentement, car le parlement régional a dénoncé l'accord, a déclaré un porte-parole de M. Vervort dans une interview accordée à ARD.
Ce sont désormais deux des trois régions de la Belgique qui se prononcent contre la signature immédiate de l'accord.
Aussi, le premier ministre belge Charles Michel a déclaré ce lundi avoir d'ores et déjà annoncé au président du Conseil européen Donald Tusk que son pays ne pourrait pas signer en l'état l'accord de libre-échange avec le Canada.
Néanmoins, Charles Michel a indiqué qu'il restait « ouvert au dialogue » avec la Wallonie pour permettre une signature ultérieure de l'accord de libre-échange.
Le Ceta prévoit la suppression des droits de douane pour presque tous les produits entre l'UE et le Canada, à quelques exceptions près, dont certains produits agricoles. Par ailleurs, le Ceta ouvrira aux entreprises de l'UE les marchés publics canadiens. Les Européens avaient déjà donné un large accès à leur marché aux entreprises canadiennes.
La Belgique est le seul des 28 pays de l'Union européenne qui se trouve dans l'impossibilité de signer le Ceta, un accord concernant plus de 500 millions d'Européens, en raison du blocage de cette région de 3,6 millions d'habitants.