Rome prévoit un déficit budgétaire pour 2017 de 2,3 % du produit intérieur brut (PIB), alors qu'en avril le pays avait convenu avec la Commission européenne d'un taux de 1,8 %. La partie italienne affirme qu'elle a besoin d'argent supplémentaire pour faire face à la crise migratoire et pour la reconstruction post-séisme.
« L'Europe doit choisir de quel côté elle se tient », a déclaré M. Padoan dans une interview au journal italien La Repubblica.
Elle peut soit reconnaître les coûts associés aux efforts de l'Italie pour sauver et accueillir des migrants, « soit choisir l'option hongroise, en mettant en place des murs contre les migrants, un choix qui devrait être rejeté », a exhorté le ministre.
« Ce serait le début de la fin » pour l'UE, a ajouté M. Padoan.
« Les dispositions de la loi sur le budget ne changeront pas. Point », a-t-il déclaré le 21 octobre après le sommet européen à Bruxelles.
Plusieurs observateurs ont accusé M. Renzi d'avoir cherché à augmenter les dépenses gouvernementales pour gagner les votes des électeurs avant un référendum crucial le 4 décembre sur les réformes constitutionnelles. Si elles sont rejetées, le premier ministre a menacé de démissionner, laissant ainsi le pays dans l'incertitude politique.
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