« Hier soir, toute la nuit, avec la chancelière allemande Angela Merkel, nous avons fait pression sur Vladimir Poutine pour qu'il fasse son devoir, c'est-à-dire, faire la trêve, cesser les bombardements, plutôt qu'à agir en soutien au régime syrien », a martelé le chef de l'État français suite à une rencontre avec Vladimir Poutine et Angela Merkel le 20 octobre à Berlin.
À Berlin à l'occasion d'un Sommet en format Normandie, @fhollande, Angela Merkel et Vladimir Poutine font à présent un point sur la #Syrie pic.twitter.com/bJGJn2oLq1
— Élysée (@Elysee) 19 октября 2016 г.
François Hollande : voilà donc celui qui, héroïquement, aurait forcé Vladimir Poutine à se soumettre à sa volonté. En principe, il faudrait rendre à M. Hollande ce qui lui revient et poser sur son si précieux chef les lauriers de la trêve en Syrie.
Le problème, c'est que le Kremlin n'est pas au courant des exploits du dirigeant français. Selon Moscou, c'est la Russie qui a pris elle-même la décision de prolonger la pose humanitaire à Alep, et M. Poutine n'a été forcé par personne lors de la rencontre à Berlin du 20 octobre.
« C'était une décision indépendante », a commenté le porte-parole de M. Poutine Dmitri Peskov dans une interview accordée au Journal télévisé de samedi.
Il existe six couloirs humanitaires que les résidents civils d'Alep peuvent emprunter pour quitter la ville. Deux autres couloirs sont destinés aux combattants bloqués dans la partie est de la ville.
Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire.
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