Hollande évoque sa pression sur Poutine, les sanctions et Mossoul

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A la demande de Sputnik, François Hollande a parlé de la « prise de Mossoul ». Le chef de l’Etat français a aussi abordé le sujet de la pression sur Vladimir Poutine ainsi que des sanctions antirusses.

En arrivant au Conseil Européen le 20 octobre à Bruxelles, François Hollande a lancé qu'après « la prise de Mossoul, le prochain objectif serait Raqqa en Syrie ».

Après une longue journée de travail, durant la conférence de presse qui l'a suivie, le chef d'Etat français a répondu à la question de Sputnik: « Raqqa serait un objectif, mais pour quelle coalition ? Les Occidentaux et la France en particulier pourraient-ils y participer? Faudrait-il déployer des troupes au sol ? ».

François Hollande s'est empressé de répondre que la France ne pouvait pas réaliser une intervention au sol en Irak.

Pour ce qui est de Raqqa en Syrie, Hollande a indiqué que l'Hexagone pourrait poursuivre ses frappes si cela contribuait à la prise de ce fief de Daech.

« Non vous savez que la France n'a pas de troupes au sol et si nous avons un appui en Irak, fourni aux forces irakiennes ce n'est pas pour faire nous-même une intervention directe avec les troupes au sol. A Raqqa, en Syrie, nous appuierons des forces qui pourraient être arabes, kurdes, tous ceux qui pourraient rassembler les composantes modérées de l'opposition au régime, pour agir sur Raqqa. Nous avons aussi procédé à des bombardements de cibles en Syrie et nous pourrions continuer à le faire dès lors que ça pourrait s'inscrire dans la prise de Raqqa », selon M. Hollande.

Le leader français a toutefois ajouté qu'il était encore tôt pour évoquer ce sujet.

« Mais nous n'en sommes pas encore là », a dit le président.

Outre la guerre contre le terrorisme international, François Hollande s'est également exprimé au sujet des sanctions antirusses. Il a ainsi déclaré que « toutes les options étaient ouvertes ».

« Voilà pourquoi je viens à ce Conseil pour convaincre les Européens que nous devons mettre toute la pression nécessaire pour que la trêve puisse être prolongée, pour que l'aide humanitaire puisse être acheminée auprès de cette population martyre, et qu'ensuite une discussion politique puisse avoir lieu sur la Syrie », a-t-il ajouté.

Le leader français a par ailleurs parlé de sa pression qu'il affirme exercer sur Vladimir Poutine.

« Hier soir, toute la nuit, avec la chancelière allemande Angela Merkel nous avons fait pression sur Vladimir Poutine pour qu'il fasse son devoir, c'est-à-dire, faire la trêve, cesser les bombardements plutôt qu'à agir en soutien au régime syrien », a martelé le locataire de l'Elysée.

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