Mais ce qui attire l'attention en visionnant les vidéos, les posts sur Twitter ou le site de l'organisation, c'est la place qu'y tiennent les enfants. Avec parfois des ratés, comme cette fillette dont la photo a servi à illustrer trois sauvetages dans trois villes différentes, en aout, septembre et octobre de cette année.
Une étude critique des photos de sauvetage abondamment diffusées sur les réseaux sociaux fait apparaître d'autres incohérences, comme ces photos de sauveteurs extrayant des décombres des enfants bien coiffés, sans un brin de poussière ni une blessure apparente. Là encore, s'il convient de prendre ces critiques avec précaution, il est tout de même frappant de constater à quel point l'appareil photo semble faire partie de la trousse de secours de base des Casques blancs.
« L'OPA » sur la Défense civile
« Les Casques blancs ne sont pas reconnus par l'OIPC [Organisation International de Protection Civile], c'est un point très important. Cela renforce la suspicion que c'est une construction de l'OTAN qui a été implantée en Syrie pour agir comme un groupe de soutien aux terroristes, mais aussi pour produire des contenus de propagande utilisables par les médias mainstream. »
Analyse Vanessa Beeley, ajoutant aussi que :
« Il existe une défense civile syrienne, qui travaille des deux côtés, qui sauve des vies syriennes et qui a été ciblée, leur équipement volé, leurs équipes massacrées. »
Il est donc pour le moins étonnant que la Défense civile syrienne ne récolte pas elle aussi une partie des lauriers médiatiques et politiques dont se parent les Casques blancs. Car ces derniers sont loin d'être les seuls à sauver des vies en Syrie : La Défense civile, donc, mais aussi la Croix-Rouge et de nombreuses autres ONG bien moins médiatisées.
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