Le ton commun a été donné avant que le Conseil ne commence. Les membres de la réunion ont été fermes dès leurs premières interventions devant les journalistes: « La Russie doit être condamnée sévèrement pour les bombardements à Alep ». Un aspect intéressant, aucun chef politique n'a évoqué le terme « sanctions ». Des formulations plus ou moins alambiquées ont été employées, comme celle de François Hollande: « Si elle continuait ces bombardements, la Russie s'exposerait à des réponses dont l'UE aurait à délibérer. Mais nous ne sommes pas là ». Et ensuite toutes ses variations.
#Hollande en ce qui concerne les nouvelles #sanctions contre la #Russie:" toutes les options sont possibles" #EUCO pic.twitter.com/owNF5hA2pb
— Ksénia Lukyanova (@ksenia_sputnik) 20 октября 2016 г.
« Nous ne sommes pas encore là » — le deuxième leitmotiv du Conseil européen. Entretemps, les couloirs bruissent de rumeurs sur des « sanctions informelles » qui pourraient « stimuler » la Russie avant qu'une nouvelle décision ne soit prise par l'UE. La visite annulée du président Poutine pourrait être un exemple, a précisé une source.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.