Le premier ministre français Manuel Valls s'est récemment exprimé au sujet de la présence française au Mali. Son discours à l'Assemblée nationale pourrait sans aucun doute faire débat, non seulement parce que l'implication française au Mali demeure un sujet incertain, mais également à cause de ce que le premier ministre a préféré passer sous silence : la situation en Libye et en Centrafrique.
« Tant que la menace djihadiste continue de peser sur le destin de ce pays et cette région », la France restera engagée dans la situation malienne, a indiqué Manuel Valls dans son discours.
Par ailleurs, le trafic d'armes depuis la Libye vers les autres pays africains, notamment le Mali, est particulièrement souligné dans les rapports officiels du groupe d'experts créé par l'Organisation des Nations unies (Onu) pour étudier la situation libyenne critique. Ainsi, les armes en provenance de Libye ont inondé le Mali.
« Nous n'avons pas le droit d'abandonner nos frères africains au moment où ils ont le plus besoin de nous pour consolider des équilibres encore fragiles », a déclaré le premier ministre français.
Le premier ministre insiste sur le fait que sans les activités françaises, une partie de l'Afrique aurait complètement basculé. Mais la déstabilisation qui est devenue une réalité choquante du continent s'est imposée avec la participation extérieure. Cette dernière ne faisait auparavant aucune attention aux équilibres locaux.
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