La cérémonie a commencé avec l'arrivée du chef de l'Etat. Le président de la République est entouré de ministres et de personnalités politiques. On note la présence du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, de l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé, François Fillon, Marine Le Pen, entre autres.
"Nice et la France entière pleurent 86 victimes. Notre tristesse est indéfinissable", a déclaré Cindy Pellegrini, une proche de victimes qui a lu un texte en mémoire aux morts et aux blessés.
« Ce qui a été frappé le 14 juillet, c'est l'unité nationale », mais « cette entreprise maléfique échouera », a déclaré le président de la République cité par l'AFP.
Outre les Français, 19 nationalités ont été frappées. La Côte d'Azur reçoit 11 millions de touristes chaque année, la moitié de l'étranger. Les hôteliers et taxis de Nice ont offert la gratuité aux victimes venues pour l'hommage.
La cérémonie se tient dans un climat alourdi par l'annonce répétée aux Français que cet attentat ne serait pas le dernier. L'enquête sur l'attentat se poursuit.
Le 14 juillet, la ville de Nice a connu le pire massacre de son histoire, 86 personnes ayant été tuées par un camion qui a foncé sur la foule d'estivants venus assister au traditionnel feu d'artifice sur la célèbre Promenade des Anglais. Le chauffeur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Niçois radicalisé de 31 ans d'origine tunisienne, a été abattu par les forces de l'ordre au terme de sa course folle.