Aucun civil n'a le droit d'utiliser le point de contrôle à Alep: ni ceux qui ont besoin d'une aide médicale, ni les femmes, ni les enfants. Douze personnes ont réussi à utiliser un de ces points de contrôle, mais suite à cela, les groupes d'opposition ont renforcé la sécurité afin d'empêcher les gens de s'approcher des couloirs humanitaires.
« Mon oncle et ses trois enfants habitent dans l'est de la ville, je ne les ai pas vu depuis un an déjà, les terroristes ne les laissent pas quitter le quartier », raconte un garçon syrien dans un reportage de la chaîne RT.
Pourquoi les terroristes se comportent-ils de la sorte ? La réponse est évidente. Du point de vue stratégique, c'est bénéfique pour eux : tant qu'il y a des civils, le gouvernement syrien ne peut pas agir pleinement et utiliser toute sa puissance militaire. L'armée ne peut pas attaquer la partie est de la ville, car si elle le faisait, le nombre de victimes augmenterait irrémédiablement, et l'opposition en a tout à fait conscience.
Dès le début de l'encerclement de la ville par les troupes syriennes, les membres de l'opposition et les terroristes ont compris qu'ils n'étaient pas dans une position si défavorable que cela, c'est à cause d'eux que des centaines de civils se sont retrouvés piégés. La communauté internationale a mis en place un couloir pour le retrait de l'opposition et de ses alliés de l'est de la ville d'Alep. Cette initiative est largement soutenue par les représentants de l'Onu et par des organisations humanitaires internationales. Les représentants du ministère russe de la Défense se sont dits prêts à assurer le retrait sécurisé de l'opposition syrienne de la partie de l'est de la ville.
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