L'organisation controversée White Helmets, ou Casques blancs, a été accusée à plusieurs reprises d'avoir fabriqué des preuves censées noircir le gouvernement de Bachar al-Assad et les militaires russes effectuant des frappes contre les terroristes en Syrie. Or, tout semble rentrer dans l'ordre si l'on creuse plus profondément et qu'on apprend qui se cache derrière ces « héros » aux fonctions purement « humanitaires ».
« Ces Syriens, les premiers à réagir et à venir à l'aide, qui risquent leur vie pour sauver les autres à Alep, déchiré par la guerre », « face à une brutalité implacable, ces héros ont fait leur apparition »… Voilà comment les médias occidentaux couvrent les exploits des Casques blancs syriens. Ou encore : « Ils ont tous choisi de risquer leur vie pour sauver les autres », « ce qui a rendu la défense civile syrienne candidate pour le prix Nobel de la paix ».
Et puis, soudain, ces mêmes personnes furieuses descendent dans les rues et se disent « ravies de pouvoir finalement recueillir les corps des militaires pro-Assad et les jeter aux ordures », comme le montre la plateforme médiatique In The Now dans une vidéo :
Syrian rebel White Helmets actually funded by U.S.Not-so-white Helmets: Syrian rebel ‘heroes’ actually funded by U.S.
Опубликовано In the NOW 12 октября 2016 г.
Pour pénétrer les coulisses de cette structure, examinons de près la hiérarchie et le fonctionnement des Casques blancs syriens. Raed al-Saleh, le chef de cette organisation tellement applaudie en Occident, s'est vu refuser l'entrée aux États-Unis. Voici les propos du porte-parole du département d'État américain Mark Toner à ce sujet :
« Une fois qu'un individu dans tout groupe est soupçonné d'avoir des liens avec les groupes extrémistes ou bien considéré comme une menace à la sécurité des États-Unis, nous agissons en conséquence. Ce qui ne veut pourtant pas dire que nous condamnons ou rompons nos relations avec le groupe qui emploie cet individu ».
Comment les Casques blancs se présentent-t-ils eux-mêmes ? « Une organisation impartiale et neutre » Mais à regarder ses soutiens financiers, elle ne semble pas si neutre que ça.
« Nous leur accordons, via USAID, quelque 23 millions de dollars d'assistance (environ 21 millions d'euros) », déclare ainsi Mark Toner.
« Je suis fier d'affirmer que nous leur accordons environ 32 millions de livres sterling (plus de 35 millions d'euros) de financement comme partie d'un paquet plus grand de 65 millions de livres sterling (72 millions d'euros) », renchérit le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson.
Voilà donc d'où provient cette attitude résolument antirusse et anti-Assad des Casques blancs ! Une attitude qui s'inscrit parfaitement dans la stratégie de leurs soutiens occidentaux.
Faisant partie des plus grandes organisations humanitaires, les White Helmets (Casques blancs en français) ont été maintes fois accusés de mener un sale jeu en Syrie. Parmi leurs péchés figurent une propagande anti-gouvernementale visant le régime de Bachar el-Assad, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des « preuves » fabriquées dénonçant les « bavures » commises lors de la campagne russe en Syrie.