C'est ce que stipule un rapport de chercheurs publié dans le magazine de l'Académie des sciences des USA Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les conclusions du groupe de chercheurs des universités de Rutgers et de Princeton, tout comme celles de l'Institut océanographique de Woods Hole, s'appuient sur l'étude des données météorologiques historiques et des simulations par ordinateur des futures conditions climatiques.
« Nous pouvons dire que ces événements sont déjà plus fréquents. Si auparavant les super-ouragans comme Sandy frappaient une fois tous les 400 ans, au XXIe siècle la probabilité de leur apparition, selon les prévisions les plus modestes, est multipliée par quatre », déclare le professeur de l'école des sciences écologiques et biologiques à l'université de Princeton Benjamin Horton.
Sa collègue Ning Lin a déclaré que l'intensité des catastrophes qui frapperont New York après 2100 pourrait être multipliée par 3 au minimum et par 17 au maximum — il n'existe pas de prévision optimiste.
Les chercheurs vont continuer de travailler sur leurs calculs pour obtenir des prévisions plus exactes grâce à la simulation d'ouragans, ce qui permettra aux spécialistes de minimiser les conséquences des inondations.