« De notre côté, il y a une multitude de sentiers que les civils peuvent emprunter pour nous rejoindre, mais les snipers des terroristes tirent sur tous ceux qui essaient de le faire. Ils ne permettent pas aux citadins de quitter leur secteur », a raconté aux journalistes un officier de l'armée syrienne.
Et d'ajouter qu'il y a un mois, les islamistes avaient bloqué l'entrée et la sortie de la partie d'Alep qu'ils contrôlent, et les habitants civils s'étaient retrouvés dans un piège sous un feu d'artillerie pratiquement incessant.
« Les gens veulent partir des quartiers contrôlés par les terroristes, mais ne peuvent pas le faire (…). Les islamistes ne les laissent pas partir », a expliqué le médecin Nabil Antaki, habitant Alep.
Selon ce dernier, auparavant, les djihadistes permettaient aux habitants d'Alep-Est de visiter leurs parents ou d'aller voir le médecin, mais à présent, même cela est interdit.
« Et même ceux qui ont réussi à s'échapper ne se sentent pas du tout en sécurité », a indiqué l'interlocuteur de la chaîne.
« A l'heure actuelle, il est dangereux de circuler en ville. Nous prenons de petites ruelles et passons par des trous dans les murs d'immeubles. On a peur de marcher dans les rues. Nous ne pouvons même pas laisser nos enfants aller à l'école », a indiqué un autre habitant local, un certain Muhammad Hayak.
La partie est de la ville d'Alep est toujours contrôlée par le Front al-Nosra qui s'est formé lors du conflit à partir de la cellule syrienne de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda.
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