Plusieurs dispositifs d’écoute, y compris celui qui se trouvait dans le samovar, ont été installés dans le bureau et à la maison de l’inculpé lorsque celui-ci se trouvait à l’hôpital.
Fait curieux, sachant qu’il pourrait être surveillé, à sa sortie de l‘hôpital Michaïl Maksimenko a découvert le micro caché, mais il a décidé de ne prendre aucune mesure à cet égard.
« Il y a plusieurs mouchards ici, et c’est tant mieux. Qu’ils voient que je suis normal et que je n’accepte pas de pots-de-vin ». Cette phrase a été par conséquent inscrite dans son dossier d’enquête.
M. Maksimenko a même tenté de se servir des micros placés dans son cabinet afin de mettre les enquêteurs sur une fausse piste et ainsi s’innocenter. Mais, sa démarche n’a pas eu de succès.
Comble d’ironie, le cadeau du FSB portait une allusion qui n’a pas réussi à éveiller les soupçons de son possesseur. Le samovar offert à M. Maksimenko par le Service fédéral de sécurité à l’occasion d’une fête portait le logo du service et l’inscription « Département M », le département justement destiné… à lutter contre la corruption dans les forces de l’ordre.