« Nous voyons un lien entre cette attaque terroriste et les menaces voilées provenant de Washington la veille. Il faut noter que l'incident est arrivé dans le contexte des discussions sur la fourniture éventuelle de systèmes portatifs de défense aérienne et d'autres matériel de guerre aux militants », a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
À cet égard, Mme Zakharova a exprimé son incompréhension que ses homologues américains oublient constamment ce fait et ne cessent de protéger le Front Fatah al-Sham.
Le représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères a rappelé que le 3 octobre, l'ambassade russe à Damas avait été pilonnée par les militants du Front al-Nosra. Les tirs sont partis d'une banlieue de Jobaria contrôlée par les organisations terroristes Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra) et Faylaq al-Rahman.
« Heureusement, personne n'a été blessé. Seule l'ambassade a subi des dégâts matériels », a-t-elle souligné.