Fin 1950, l'Armée populaire de Corée, épaulée par les volontaires chinois, avait reconquis une large partie de la Corée du Sud, soulevant un vent de panique aux États-Unis, qui avaient été à deux doigts d'utiliser la plus effroyable des armes.
Dans les pages de National Interest, Robert Farley s'interroge sur les conséquences éventuelles d'une nouvelle utilisation de l'arme atomique par les Américains, déjà après la Seconde Guerre mondiale.
Le général américain MacArthur, qui commandait les troupes des Nations unies dans la péninsule coréenne surévaluait le nombre de soldats chinois pour justifier le retournement de situation et implorait le président Harry Truman d'autoriser des bombardements de la Chine à l'arme atomique. Or, M. Truman hésitait, craignant le déclenchement d'une Troisième guerre mondiale.
Quoi qu'il en soit, MacArthur n'était pas le maniaque isolé voulant à tout prix utiliser l'arme atomique que d'aucuns veulent décrire. Il représentait des idées alors en vogue dans le commandement américain et à la présidence des États-Unis. C'est le fil des événements, et non la mise à l'écart de supposés faucons, qui a empêché avant tout la concrétisation de ces terribles projets, alors qu'en 1958, des missiles américains à tête nucléaire étaient installés en Corée du sud, tournés vers le nord.
Finalement, Washington a renoncé à cette idée folle, sinon l'arme nucléaire ne serait pas considérée aujourd'hui comme quelque chose d'interdit. Et c'est le principal, selon Robert Farley.
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