Le Parti démocratique du Kosovo (PDK) a déclaré que la république autoproclamée devait user de son droit constitutionnel, adopter une loi ad hoc et organiser un référendum sur la réunification avec l'Albanie. C'est là une conséquence du récent référendum tenu dans la République de Serbie et un moyen, pour le président de la république autoproclamée du Kosovo et du PDK Hashim Thaçi, d'exercer une pression supplémentaire sur la Serbie, a déclaré à Sputnik Momir Stojanovic, ancien chef de l'Agence serbe de sécurité militaire.
Si un référendum sur la réunification de l'Albanie et du Kosovo avait lieu en réalité, la Serbie n'aurait pas de mécanismes légaux pour l'arrêter, souligne M. Stojanovic.
De son côté, le président du comité parlementaire serbe pour le Kosovo-et-Métochie, Milovan Drecun, n'est pas d'accord avec son collègue. Selon lui, la Serbie possède des mécanismes diplomatiques capables de prévenir un tel scénario. Il doute du fait que l'Albanie, en tant que membre de l'Otan, puisse accepter une modification forcée des frontières nationales et l'attachement d'une partie du territoire d'un autre État. Ce serait un risque pour l'Albanie, selon lui.
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