Le Kosovo est depuis longtemps considéré comme le "bastion européen" de l'Etat islamique (EI, Daech). Le représentant russe au Conseil de sécurité de l'Onu a notamment qualifié le Kosovo de "centre de formation" de Daech, rappelant que cette région avait donné aux groupes islamistes radicaux plus de membres en proportion du nombre total d'habitants que d'autres pays.
Les frontières du Kosovo avec l'Albanie et la Macédoine n'existent que sur le papier et les camps de formation des radicaux sont bien cachés. Ainsi, il est presque impossible de contrôler les cellules des islamistes.
"Des dizaines de combattants du Kosovo ont lutté aux côtés de l'Etat islamique, et ils sont tous soigneusement surveillés par les autorités compétentes. Mais il est impossible de tout prévoir, et il y a beaucoup cas de ce genre", a indiqué à Sputnik Fadil Lepaja, chef du Centre des recherches balkaniques.
Selon des experts, il est difficile pour les services secrets des pays européens d'identifier les membres de groupes terroristes, car la plupart d'entre eux sont des jeunes bien instruits et dont la biographie ne laisse rien transparaître.